Pack tout Eldiablo
Après Wesh ! Caribou et Bonjour Vieillesse, Rouquemoute publie un nouvel album d'Eldiablo ! Ma zone d’inconfort aborde le sujet du stress post-traumatique, avec humour et sincérité. Entre séjours à l’hôpital et un quotidien qui a volé en éclats suite à une mâchoire fracturée, Eldiablo raconte l’agression qu’il a subie, les longs mois de souffrance qui ont suivi et les précieux soutiens qui lui ont permis de tenir bon.
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📚 Ma zone d’inconfort sortira en librairies le 13 septembre 2024.
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Les 3 albums d'Eldiablo publiés chez Rouquemoute (Wesh Caribou - Bonjour Vieillesse - Ma zone d'inconfort)
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Produits associés
La collection Résilience est inaugurée par deux albums : Sept ans et neuf mois (Coline Veith) et Ma zone d’inconfort (Eldiablo).
L’intellectualisation, la créativité et l’humour sont les trois mécanismes de défense mis en exergue par le médecin psychanalyste Boris Cyrulnik comme ingrédients de la résilience. À l’origine, la résilience s’applique à la physique : c’est la résistance d’un matériau aux chocs. Au sens figuré, ce concept est devenu la force morale de quelqu’un qui parvient à rebondir.
La maison d’édition Rouquemoute a lancé la collection résilience vouée à raconter, en bandes dessinées ou en romans graphiques, des parcours de vie résilients. Trois ingrédients, trois objectifs : prendre le temps de l’analyse et amener le lecteur à réfléchir sur des sujets de société parfois tabous auxquels il peut s’identifier ; être créatif dans la narration et le dessin pour partager un univers et des émotions ; utiliser l’humour comme un outil permettant de faire le petit pas de côté qui permet d’aborder des thématiques souvent difficiles avec un zeste d’autodérision.
À lire ci-dessous, l’interview croisée de Pauline Pesme et Maël Nonet, coéditeurs, qui expliquent les raisons qui les ont amenés à créer cette collection.
→ Ma zone d’inconfort (Eldiablo)
Quand Eldiablo est arrivé de France avec sa famille au Québec (expérience racontée dans Wesh Caribou, publié en 2018 aux éditions Rouquemoute), on lui a dit que dans les rues de Montréal, il avait plus de chances de croiser un orignal que d’être victime d’une agression. Depuis, Eldiablo n’a pas encore croisé d’orignal. En revanche, parce qu’il était au mauvais endroit au mauvais moment et qu’il s’est retrouvé sur le chemin d’un individu dérangé et violent, il a vécu une infernale descente aux enfers. Ma zone d’inconfort aborde le sujet du stress post-traumatique, avec humour et sincérité. Entre séjours à l’hôpital et un quotidien qui a volé en éclats suite à une mâchoire fracturée, Eldiablo raconte l’agression qu’il a subie, les longs mois de souffrance qui ont suivi et les précieux soutiens qui lui ont permis de tenir bon. Un dossier thématique sur la résilience et les conséquences post-traumatiques d’une agression clôt l’album.
Scénariste et réalisateur, Eldiablo est cocréateur de la série Lascars et coauteur de la websérie Les Kassos. Côté BD, il a publié Monkey Bizness avec Pozla, Rua Viva avec Loïs, Pizza roadtrip ou encore Un homme de goût avec Cha, adapté en série pour France TV sous le nom de Caro nostra en 2023. En 2024, il a également publié Bonjour Vieillesse, chroniques d’un quadra vénèr (Rouquemoute) et Carcajou (Sarbacane), lauréat du prix Lyon BD.
→ Sept ans et neuf mois (Coline Veith)
Sept ans, c’est le temps qu’il aura fallu à Coline et Sam pour voir enfin deux barres s’afficher sur un test et vivre neuf mois de grossesse. Ce roman graphique de Coline Veith est un récit initiatique où l’humour et l’autodérision permettent de s’identifier pleinement aux personnages. Elle y décrit ses doutes, ses angoisses mais aussi les moments de répit qui ont jalonné ce long parcours du combattant. Elle raconte sans fard les tests médicaux passés à répétition, avec un personnel médical pas toujours diplomate, voire brutal et culpabilisant, les injections, les réponses qui se font attendre, les réflexions des proches bienveillants mais maladroits, le stress du boulot, l’épuisement. Et puis l’âge, qui avance inexorablement, jusqu’à la délivrance de tomber enfin enceinte. S’ouvre alors une période de neuf mois de bonheur, mais aussi de nouvelles peurs notamment autour de l’accouchement, ce moment tabou dont on ne parle guère en détail, même entre femmes. Servi par un dessin expressif où les couleurs en disent parfois autant que les mots et font pétiller les émotions, Sept ans et neuf mois met en lumière des problématiques sociétales : notre rapport à la médecine, les croyances, la place de la femme ou encore l’injustice que ressent un couple quand il n’arrive pas à avoir d’enfant.
Sept ans et neuf mois est le premier album d’auteur de Coline Veith, artiste reconnue dans le monde du cinéma d’animation. À son actif : Astérix et le secret de la potion magique (2018, directrice d’animation) plébiscité par les médias et le public ; Migration (2023, animatrice) de Benjamin Renner (Ernest et Célestine, Le grand méchant Renard) ; ou encore Angelo dans la forêt mystérieuse (2024, directrice d’animation), une fable écologique réalisée par Winshluss et adaptée de son livre, lauréat de la Pépite d’or et du Prix des lecteurs France Télévisions en 2016 à Montreuil.
« La collection Résilience est d’utilité publique »
À l’origine d’une collection, il y a toujours des éditeurs. Dans cette interview croisée, Pauline Pesme et Maël Nonet expliquent les raisons qui les ont amenés à créer cette collection sur la résilience. L’occasion, aussi, de mouiller le maillot et d’assumer un choix éditorial avec sincérité et transparence.
Pourquoi lancer une collection sur le thème de la résilience ?
Maël Nonet : En tant qu’éditeur, cela fait déjà plusieurs années que j’y pense. Le concept de résilience est une notion qui me parle à titre personnel. Je me suis également nourri de la lecture de bandes dessinées sur cette thématique. Je pense notamment à trois BD éditées chez Ça et là dont je recommande chaudement la lecture : L’anxiété, La douleur et Le trauma de Sophie Standing et Steve Haines [les trois livres sont disponibles sur la boutique en ligne de Rouquemoute]. Pourquoi cela me parle à titre personnel ? Parce que comme le raconte Eldiablo dans sa BD, j’ai aussi connu un incident de vie. Après avoir terminé mes études, j’ai emménagé à Paris pour y trouver du travail. Quelques jours après avoir débarqué dans la capitale, j’ai été victime d’une grave agression : je suis allé au cinéma un dimanche soir et, en rentrant, deux personnes me sont tombées dessus et m‘ont braqué dans la rue. J’ai passé ensuite une partie de cette nuit-là au fond d’une cave, où attendait un troisième agresseur. J’y ai subi deux longues heures de sévices, où chaque seconde dure une minute et chaque minute dure une heure. Au cours d’un parcours judiciaire qui a duré ensuite une dizaine d’années, les trois agresseurs ont été jugés à deux reprises en cour d’assises pour actes de torture et de barbarie. Pour ces raisons, une agression ultra violente et les conséquences post-traumatiques qui en découlent, comme le raconte Eldiablo dans sa BD, c’est quelque chose que j’ai vécu et qui me parle, autant en tant que victime à l’époque qu’en tant qu’éditeur aujourd’hui. Ce qui m’avait permis d’aller mieux, c’était de constater que j’arrivais de nouveau à rire, grâce notamment à la bande dessinée et au dessin d’humour. Cela a été pour moi un déclic fondateur, une prise de conscience qu’une convalescence était possible, grâce à la dérision et au petit pas de côté que permet l’humour et qui crée un décalage sur sa propre histoire, un changement d’angle de vue. Puis de fil en aiguille (mais est-ce un hasard ?), je suis devenu éditeur. Au vu de mon parcours de vie, la création d’une collection sur la résilience prenait tout son sens. C’est une collection d’utilité publique.
Pauline Pesme : J’ai des points communs avec Maël, et même avec Eldiablo, car j’ai eu un parcours de vie assez compliqué malgré mon jeune âge [Pauline a 23 ans au jour de cette interview]. Enfant et adolescente, j’ai porté un corset orthopédique et eu un suivi médical assez lourd. J’ai une scoliose importante, ce corset maintenait mon dos droit et je n’avais le droit de l’enlever qu’une heure par jour. J’ai vécu, grandi et dormi pendant presque 6 ans avec ce plâtre tout autour de mon buste. J’ai également subi des agressions physiques et sexuelles à différents degrés de gravité. Lire des témoignages racontés en BD ou dans des romans m’a permis de comprendre que je n’étais pas seule avec mes questions et mes traumatismes. Réaliser que l’on n’est pas un cas isolé est fondamental dans ce genre de moments, car la honte et le mal-être liés à cela nous font ressentir l’inverse. Le #MeToo a entraîné cette prise de conscience et ça fait du bien de crier : « Moi aussi ! » C’est tellement tabou et difficile à aborder. Les témoignages des autres apportent aussi une légitimité qui manque cruellement, notamment dans le cas des violences conjugales. La résilience est donc vraiment une notion qui me parle et je suis convaincue qu’aujourd’hui, c’est indispensable de libérer la parole sur ces sujets, de montrer qu’il y a toujours de l’espoir, surtout quand on l’a perdu. D’où, pour moi, l’intérêt évident de cette collection. À l’image de Ma zone d’inconfort, même si ce sont des parcours de vie a priori difficiles à lire, il y a, au final, toujours quelque chose de fort et puissant à en tirer. Je trouve que c’est capital de travailler cette thématique avec cette nouvelle collection.
MN : Pour rebondir sur ce que disait Pauline, en tant que coéditeurs sur cette collection, nous nous sommes également rendus compte d’une chose essentielle : Pauline et moi avons une génération d’écart et, finalement, cette thématique nous parle autant à l’un qu’à l’autre, malgré notre différence d’âge. J’ai dépassé la quarantaine et Pauline la vingtaine, ce qui montre bien que cette collection touche un lectorat transgénérationnel.
Comment est née l’idée de cette collection ?
MN : Il y a eu des déclics successifs. Pour ma part, le premier déclic, c’est quand je suis devenu papa. J’ai deux filles. J’ai rapidement ressenti le besoin viscéral d’arriver à trouver un moyen de raconter « l’histoire de papa » à mes filles et je me sentais très seul dans le mal-être dans lequel cela me mettait. Dès l’âge de 3 ou 4 ans, ma plus grande fille me posait souvent la question : « Papa, pourquoi t’as mal au dos ? » et je ne savais pas comment lui répondre. Mes maladroits « je t’expliquerai quand tu seras plus grande » ne faisaient qu’engendrer davantage d’attente et de questions… Il m’était difficile de trouver les bons mots pour expliquer que dans une cave, papa a eu trois lombaires brisées parmi ses blessures et qu’en conséquence, papa a effectivement toujours mal au dos. Ce questionnement m’a hanté jour et nuit, vraiment, jusqu’à en faire des crises d’angoisse car cette incapacité de communication vis-à-vis de mes filles me bloquait dans une impasse. Ma lueur d’espoir, c’est d’avoir toujours eu l’intime conviction que la bande dessinée serait un très bon médium pour leur raconter « l’histoire de papa ». Aujourd’hui, notamment grâce au docteur Surrault [dont l’interview est à retrouver dans la cahier de fin d'album de Ma zone d'inconfort] qui m’a donné les clés, mes filles sont au courant et cela a tout changé, cela nous a énormément rapprochés. Le deuxième déclic, et ça a été une vraie prise de conscience, fait suite aux attentats de Paris en 2015. Dans les mois qui ont suivi, j’ai lu beaucoup de reportages de survivants des terrasses et du Bataclan. J’ai été littéralement aspiré par ces témoignages. Je dévorais tout ce qu’il y avait comme articles, reportages et documentaires. Parce qu’une quinzaine d’années après mon agression, quand je lisais tous ces récits, j’avais l’impression de lire mon propre parcours. Je me suis rendu compte qu’il y avait des conséquences post-traumatiques qui étaient similaires, bien que les causes soient différentes. Cela m’a questionné : entre survivre au Bataclan ou survivre à des actes de tortures et de barbarie au fond d’une cave, l’horreur est-elle si différente ? Car les conséquences prennent finalement des traits bien similaires, aussi bien pour soi que pour l’entourage. Comme le soulignait Pauline, j’ai aussi pris conscience que dans notre société, nous sommes bien plus nombreux qu’on ne le penserait à avoir subi des traumatismes – ce côté « je ne suis pas seul ». La notion de résilience a été d’un coup très médiatisée, avec l’impression qu’elle a été parfois utilisée à tort et à travers. Nous avons d’ailleurs volontairement choisi d’appeler cette collection « résilience » afin de redonner sa part noble à ce beau et puissant mot.
Cette collection était-elle une opportunité après avoir reçu des projets BD sur ce thème ou est-ce vous qui êtes allé chercher des projets ?
MN : Je connaissais le projet d’Eldiablo depuis plusieurs années. Ensemble, nous avions déjà publié Wesh Caribou et nous échangions régulièrement sur Messenger, notamment quand il avait la mâchoire scellée par des fils de fer. Car ce qui lui était arrivé faisait bien évidemment écho à ma propre histoire. C’est à cette époque-là qu’a germé l’idée de créer une collection sur ce thème. J’avais d’ailleurs dit à Eldiablo que dans ce contexte, je souhaitais vivement publier Ma zone d’inconfort en France afin d’inaugurer cette collection. Cela fait également plusieurs années que nous échangeons avec Coline Veith, autrice du second album qui inaugure la collection : Sept ans et neuf mois. Pauline et moi nous sommes dits que nous avions également là un parcours de résilience, totalement différent. Ces deux albums nous ont donc paru parfaits pour donner le ton que l’on souhaitait à cette nouvelle collection.
En tant que maison d’édition, Rouquemoute est connue pour son travail sur l’humour et, progressivement, on observe que sa ligne éditoriale explore de nouveaux horizons…
MN : Depuis que j’ai créé la maison d’édition en 2016, nous avons toujours travaillé l’humour sous différentes formes. Une bande dessinée d’humour n’est pas forcément faite pour faire rire à tout prix. En revanche, le recours aux mécanismes de l’humour apporte, à mon sens, ce petit pas de côté qui permet une distanciation par rapport au récit. Je pense notamment à l’ironie et l’autodérision qui sont des outils très pratiques, utiles et efficaces pour raconter une histoire sans se prendre au sérieux, sans tomber dans les travers du premier degré : l’égocentrisme, la perte d’objectivité, la surabondance de « je », etc. L’humour permet aussi au lecteur de s’identifier bien plus facilement aux protagonistes d’une histoire. En l’occurrence, Ma zone d’inconfort et Sept ans et neuf mois sont deux bons exemples. Eldiablo et Coline Veith manient excellemment bien l’outil « humour ». Dans leurs albums, on n’est pas dans le pathos, c’est beaucoup plus fin que cela. De manière plus générale, nous développons en effet la ligne éditoriale de la maison d’édition afin d’ouvrir davantage notre lectorat. Notre collection Résilience en est un reflet : comme Pauline le disait, les nombreux échanges avec nos lecteurs en festivals nous ont encouragés à aller dans ce sens. Je pense notamment aux fois où Jika est présente avec moi en dédicace sur nos stands : Pédale ! et Dehors ! engendrent des rencontres incroyables et humainement très riches. Je vois les albums de cette collection comme autant d’outils intéressants que le grand public peut s’approprier.
PP : Il y a quelques jours, je tenais le stand Rouquemoute au festival BD de Montréal. Ludovic Piétu, qui y habite, était présent en dédicace, avec Jika. Un lecteur lui a demandé pourquoi il avait écrit Pédale ! et Dehors ! et quelles avaient été ses intentions car il existe déjà pas mal de bandes dessinées sur le sujet du coming out. Ludovic lui a répondu que ce qu’il voulait, c’était de ne pas raconter quelque chose de triste, de sortir du premier degré et du pathos pour faire sourire, sans chercher à faire rire à tout prix. Parce que ce sont souvent des parcours qui sont lourds, qui peuvent effrayer encore plus les jeunes qui se cherchent. Ludovic a expliqué qu’il voulait, au contraire, de la légèreté. Aujourd’hui, je pense que dans ma génération, on parle beaucoup plus de santé mentale. Nous sommes beaucoup moins taiseux que la génération de nos parents. C’est encore plus flagrant si je compare notre génération à celle de nos grands-parents. Nous sommes moins pudiques sur nos ressentis.
Avez-vous d’autres projets en cours pour cette collection sur la résilience ?
PP : Oui, une troisième BD est en route avec Jika. Dans son projet d’album, elle évoque son rapport au désir d’enfant, avec une vision à 360° qui est, je trouve, aussi intéressante que rare. Et qui fait sens avec l’actualité : en 2023, le taux de natalité en France a été le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de femmes ne veulent pas avoir d’enfant et dans sa BD, Jika questionne ce thème. Parmi les auteurs avec qui j’échange, je pense aussi à Fanny Vella qui aimerait bien publier un album dans cette collection. Elle vient de publier un livre sur les violences conjugales. Maël et moi avons le cerveau en éveil : on se partage les idées dès qu’on entend un truc à la radio, qu’on lit un bouquin ou un reportage dans un magazine. Par exemple, on pensait aux sportifs de haut niveau car il y a beaucoup à raconter sur les carrières à très courte durée, la gestion de la célébrité quand on est hyper médiatisé, etc. Nous réfléchissons aussi à la question des addictions : l’alcool, le cannabis, etc. En fait, plus nous réfléchissons à cette collection via le prisme de la résilience et plus on se rend compte que c’est un boulevard, tant il y a de thèmes à aborder. Tous ces albums peuvent devenir de superbes outils, soit pour quelqu’un qui est dans le même cas de figure, soit pour l’entourage de quelqu’un qui est dans ce cas de figure-là.
Livres Hebdo, le 16 juillet 2024
"La collection Résilience est d'utilité publique", considère l'éditeur. Victime d'une agression il y a plus de dix ans, il explique : "Ce qui m'avait permis d'aller mieux, c'était de constater que j'arrivais de nouveau à rire, grâce notamment à la bande dessinée et au dessin d'humour. Cela a été pour moi un déclic fondateur, une prise de conscience qu'une convalescence était possible."
Actualitté, le 18 juillet 2024
Le 13 septembre prochain, deux albums ouvriront cette collection : Sept ans et neuf mois, de Coline Veith, et Ma zone d’inconfort, par Eldiablo. Premier album de Coline Veith, artiste du cinéma d'animation, Sept ans et neuf mois raconte le long parcours pour devenir parents, entre les tests médicaux, les injections, les attentes et les déceptions. De son côté, avec Ma zone d'inconfort, le cocréateur de la série Lascars et coauteur de la websérie Les Kassos, Eldiablo, revient sur une violente agression dont il fut victime et les conséquences du stress post-traumatique.
Wesh Caribou, de Eldiablo
ISBN : 9791096708246
Prix public : 14€
Sortie en librairies : 5 octobre 2018
Tirage : 3540 exemplaires
Nombre de pages : 124
Format : 19 x 15cm
Couverture : souple avec rabats
Poids : 253 g
Papier couverture : Carte couché 1 face 240g
Papier pages internes : Couché 1/2 mat 135g
Bonjour Vieillesse, de Eldiablo
ISBN : 9791096708840
Prix public : 16€
Sortie en librairies : 10 mai 2024
Tirage : 3000 exemplaires
Nombre de pages : 72
Format : 19 x 25,2cm
Couverture : cartonnée
Poids : 400 g
Papier couverture : Couché brillant 135g
Papier pages internes : Offset 120g
Ma zone d'inconfort, de Eldiablo
ISBN : 9791096708857
Prix public : 20€
Sortie en librairies : 13 septembre 2024
Nombre de pages : 144
Format : 17,2 x 24cm
Couverture : cartonnée
Préface : Pone
Poids : 500 g
Papier couverture : Couché brillant 135g
Papier pages internes : Offset 120g
Informations supplémentaires : Couverture mise en couleurs par Joran Tréguier
Pour Wesh Caribou, Bonjour Vieillesse & Ma zone d'inconfort :
Diffuseur / Distributeur : BLDD Images
Imprimeur : Pollina
Pays d'impression : France (Vendée)
Distance imprimeur / maison d'édition : 100 kms
Dos : Carré
Impression couverture : Quadrichromie
Pelliculage : Brillant
Impression pages internes : Quadrichromie